Legapass lève 1 M€

Entrée en incubation en début d’année, Legapass a annoncé fin novembre une levée de fonds d’1M€ en pré-seed auprès d’investisseurs de renoms tels que Christophe Courtin, Laurent Caredda, Romain Vidal, Vincent Daffourd, Etienne Leroy, et le fond BPI French Tech Seed. Créée à Nice fin 2021 par Jean-Charles Chemin, Adelina Prokhorova et Eric Maïda, la société a lancé en avril son offre de coffre-fort numérique pour la sécurisation des patrimoines numériques et leur transmission. Les fonds levés seront consacrés à la commercialisation (une dizaine d’embauches envisagées) et à la R&D pour perfectionner la technologie et offrir de nouveaux services.

Autre bonne nouvelle pour Legapass : la société a rejoint en novembre l’accélérateur niçois Allianz France avec un “alumni” de l’IPE : le Cannois O’Sol, spécialisé dans les réseaux de chargeurs nomades pour le travail hybride.

 

AMKbiotech, lauréate de Digital InPulse 2022

Une nouvelle et superbe distinction pour Aïda Meghraoui, entrée en incubation à l’IPE en début d’année. La fondatrice et CEO d’AMKbiotech à Sophia Antipolis, un laboratoire unique d’imagerie hyperparamétrique, a remporté le 1er Prix du Digital InPulse Huawei étape de Nice 2022. Il lui a été remis jeudi 1er décembre assorti d’une contribution de 30.000 euros ainsi que d’un accompagnement vers la Chine via une Learning Expédition d’une semaine de découverte de l’écosystème tech de la Chine du Sud (à Hong Kong et Shenzhen) pour découvrir les potentielles opportunités de développement à l’international.

En novembre, Aïda Megrahoui avait participé au MakeHerDay 2022 à Paris, événement placé sous le haut-patronage d’Elisabeth Borne, Première ministre, et y avait reçu le Prix #PremièresTropFières pour la Région Sud. Ce prix saluait un parcours de création d’entreprise remarquable passé par les programmes d’accompagnement de l’incubateur Premières Sud.

 

Tarian Pharma a assuré son financement jusqu’en 2025

Tarian Pharma, entré en incubation fin 2020 peut souffler. Et ces trois cofondateurs, des anciens de Galderma, respirer : la biotech vient d’assurer son financement jusqu’en 2025. Le développement d’un médicament contre les effets indésirables des traitements contre le cancer (perte des cheveux, brûlures liées à la radiothérapie, syndrome douloureux des paumes de main et plantes de pied, forme sévère d’acné) va pouvoir être mené à son terme.

Quand on sait que les parcours sont toujours longs dans le médical avant toute mise sur le marché, ce volet financement était essentiel. La startup, partie avec des fonds personnels, a ainsi sécurisé un budget entre 2,6 et 3 M€ (1,5 M€ avec un investisseur privé, la subvention d’i-Lab de 375.000€ et un prêt d’amorçage de la BPI pour l’aide à l’innovation).

Il lui ainsi possible maintenant de finaliser le dossier (développements réglementaires, parties pré-clinique et clinique…) afin de demander la mise sur le marché auprès de l’Autorité de Santé. A ce stade, début 2025, Tarian Pharma a déjà identifié un partenaire qui prendrait le relais. L’idée, note Philippe Andres, un des cofondateurs, est de céder à un laboratoire pharmaceutique une licence d’exploitation pour le marché international. C’est en vue aujourd’hui.

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