Evidemment, la crise sanitaire n’était pas au programme de l’incubateur PACA Est en début d’année. Comme partout ailleurs, elle aura néanmoins marqué fortement son premier semestre 2020. Mais comme le souligne son président, Laurent Londeix, elle n’aura pas arrêté pour autant son activité ni par trop affecté les projets en incubation.

Evidemment, la crise sanitaire n’était pas au programme de l’incubateur PACA Est en début d’année. Comme partout ailleurs, elle aura néanmoins marqué fortement son premier semestre 2020. Mais comme le souligne son président, Laurent Londeix, elle n’aura pas arrêté pour autant son activité ni par trop affecté les projets en incubation. »Dès le 17 mars, les chargés d’affaires de l’incubateur se sont mis en télétravail et ont gardé le contact avec les porteurs de projets.Ces derniers ont continué à travailler pour la plupart en télétravail. Le confinement a surtout touché parmi les entreprises en incubation ceux qui étaient à la recherche du premier client, avec des démarches qui auront été différées. Du côté des anciens incubés, un plus grand nombre de situations critiques ont été identifiées, avec des marchés qui s’arrêtent du jour au lendemain, ou des investisseurs contraints de reporter leurs apports. L’incubateur a aussi utilisé tous ses contacts pour les aider et notamment promouvoir les mesures de soutien disponibles, que ce soit au niveau gouvernemental, régional, départemental, ou à celui de la CCI Nice Côte d’Azur. » »Si pour l’instant les pertes semblent limitées, il est nécessaire de suivre la situation de chacun. Car la plupart des projets se situant sur le marché B2B, l’impact n’est pas immédiat et ce n’est que dans six à neuf mois qu’il sera possible d’évaluer réellement les effets de la crise sanitaire. » »Les instances de l’incubateur ont continué elles aussi à fonctionner en digital. Ainsi l’assemblée générale annuelle s’est déroulée en visioconférence le 29 mai dernier. A noter l’entrée dans le bureau de Maureen Clerc, la nouvelle directrice du site Inria Sophia qui a remplacé David Simplot, et ma réelection à la présidence pour un nouveau mandat de deux ans. » »Cette assemblée générale a donné l’occasion de revenir sur 2019, une année exceptionnelle en termes de levées de fonds avec un total de 22 M€ levés par les projets incubés. Un chiffre qui prend toute sa hauteur si on le compare avec un total de 170 M€ de fonds levées depuis la création de l’incubateur en 2001, soit en près de 20 ans!Autre statistique significative : le bilan des chiffres d’affaires des entreprises sorties de l’incubation et toujours en activité. L’an dernier, elles ont totalisé 66 M€ de chiffre d’affaires dont 50% à l’export et employaient directement plus de 1 100 personnes dans la région ». »Le dynamisme de l’incubateur se mesure également par la rentrée de nouveaux projets. Il y en a eu 10 au premier semestre 2020 et cela en dépit de la crise de la Covid-19. Un résultat exceptionnel. Ainsi, trois nouveaux projets ont été retenus lors du dernier comité de sélection, qui s’est tenu lui aussi en digital début juillet (AI4ES, Macroterre et FootPrint Target). Auparavant deux projets avaient été sélectionnés en tout début d’année (La Pousseraie, Altgency), trois lors du comité du 10 avril (Videtics, Key Master et Ready Park) et deux par le bureau du 14 mai (Hobiz et Prodea). » »Ces projets qui sont rentrés se trouvent dans la ligne que nous nous étions fixés : jouer des opportunités du 3IA (Institut Interdisciplinaire d’Intelligence Artificielle) avec l’ouverture de chaires académiques autour de l’IA et se renforcer sur la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises), l’économie circulaire et le développement durable ». »Nous poursuivons d’autre part notre renforcement sur les startups « deep tech ». Ainsi l’incubateur coordonne une réponse avec Université Côte d’Azur, l’Université de Toulon, la SATT Sud-Est, TVT Innovation et Rise Partners à l’appel à projets SIA qui se clôture au 13 juillet. Si nous sommes retenus, cela nous apportera des moyens supplémentaires pour accompagner des startups technologiques qui ont des besoins plus importants afin de tester leurs technologies. »

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