2020 ! Pour l’incubateur PACA-Est, créé en 2001, c’est une nouvelle décennie qui s’ouvre. L’occasion pour son président, Laurent Londeix, d’un point d’étape et d’un coup de projecteur sur les 3 à 5 ans qui viennent. Un exercice qui, vu la rapidité des évolutions technologiques, serait plus hasardeux sur la totalité de la décennie…

2020 ! Pour l’incubateur PACA-Est, créé en 2001, c’est une nouvelle décennie qui s’ouvre. L’occasion pour son président, Laurent Londeix, d’un point d’étape et d’un coup de projecteur sur les 3 à 5 ans qui viennent. Un exercice qui, vu la rapidité des évolutions technologiques, serait plus hasardeux sur la totalité de la décennie… »Nous sommes allés avec Laurent Masson, le directeur, à Marseille début décembre pour échanger avec la DRRT (Délégation régionale à la recherche et à la technologie) du Ministère de la recherche sur les actions et impacts de l’Incubateur PACA-Est à l’occasion d’un audit qui a lieu tous les trois ans. Les résultats que nous avons présentés étaient bons, tout comme l’est notre positionnement sur la chaîne de l’innovation entre maturation et accélération. Nous voulons aussi rester sur cette partie incubation qui recouvre la création de l’entreprise, la cohésion des équipes, l’accès au premier client et à la levée de fonds ». »Au fil des ans, l’incubateur a su développer un véritable savoir-faire dans la structuration d’une start-up en termes de produits, de services, d’équipe. Ce créneau est toujours pertinent. Cela dit, l’écosystème évolue. L’incubateur doit pouvoir notamment profiter du dynamisme apporté par l’IDEX et la labellisation 3IA. Nous devons pour cela travailler d’une manière étroite avec UCA (Université Côte d’Azur) autour de l’Intelligence Artificielle et de l’entrepreneuriat étudiant et universitaire. Nous nous donnons le droit, d’autre part, d’accompagner un projet au-delà des 18 mois historiques ».D’autres pistes de réflexion figurent aussi sur notre feuille de route comme la possibilité de se placer plus en amont dans la recherche de projets porteurs. L’idée est de se doter de la capacité à détecter les entrepreneurs potentiels en travaillant par exemple sur des formations auprès des étudiants et des chercheurs. Les projets détectés pourraient ainsi être accompagnés très tôt. Cela passe également par un travail rapproché avec la SATT Sud Est ». »Autre piste que nous suivons : la capacité à aider l’incubation technologique issue de l’entreprise. Il s’agirait d’un volet touchant à l’incubation de projets Deep Tech issus du monde de l’entreprise en recherchant toujours des ponts avec l’univers académique. Cela concernerait particulièrement les ETI, PME ou les grands groupes qui n’ont pas en interne ce type de services d’aide à l’intrapreneuriat. Il s’agit d’apporter aux porteurs de projets high tech notre expertise en termes de création d’entreprise. Notre ADN. »

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