Les belles dynamiques de l’Incubateur se renforcent

Ce qu’il retient des six premiers mois 2022 ? Réélu récemment à la présidence de l’Incubateur PACA-Est pour un nouveau mandat de deux ans, Laurent Londeix met en avant de belles dynamiques, déjà engagées en 2021, et qui se sont renforcées. « Nous le constatons sur les levées de fonds. Depuis la création de l’incubateur il y a 21 ans, les « incubés » et « alumni » ont levé 260 M€ avec une nette accélération ces 18 derniers mois. Ainsi, pour la seule période de l’année 2021 et des six premiers mois de 2022, 72 M€ ont été levés en capital-investissement ».

« Autre indicateur en hausse : le nombre d’emplois créés par les startups incubées. Le dernier comptage disponible indiquait 1.200 emplois. Une enquête récente a porté le nombre à 1.450. Quant au chiffre d’affaires généré par les entreprises passées par l’incubateur, il est lui aussi en croissance forte (+50%) et se monte à 121 M€, dont la moitié à l’international ».

« Cette belle dynamique s’observe autour des biotechs et dans un renforcement des startups de l’IA. Sur ce dernier point, l’accord qui vient d’être signé avec Université Côte d’Azur est aussi très important. Il va multiplier les occasions de collaboration avec le 3IA et poussera à la création de nouvelles entreprises innovantes sur ce terrain. »

« L’ouverture de l’Institut Interdisciplinaire d’Intelligence Artificielle Côte d’Azur a conduit dans ce domaine de l’IA à l’arrivée de dizaines d’enseignants chercheurs et de doctorants qui ont étoffé l’écosystème existant. Notre rôle, par l’accompagnement, est de les aider à réaliser de nouveaux projets. Nous avons déjà travaillé sur ce terrain avec succès. Trois startups, Videtics, Qiti et NeuroDec, en donnent un exemple. Mais l’accord vise à aller beaucoup plus loin en accueillant chaque année de 4 à 6 projets IA. »

« Ce que nous remarquons aussi, c’est que sur le territoire azuréen, malgré la multiplication des incubateurs, accélérateurs et startups studios, PACA-Est a pu renforcer son rôle aussi bien en amont avec les projets de recherche et étudiants, qu’en aval. De plus, son spectre thématique et celui des services, s’est nettement élargi. Entre les startups liées à la recherche publique et les différents programmes (Traj’EC4 dans le domaine de la RSE, 4Event dans celui du tourisme, ESA BIC Sud France dans le spatial, 3IA) ce sont désormais une quarantaine de projets que nous accueillons chaque année. »

Les nouvelles pistes à suivre ? « Nous allons travailler à une convention partenariale avec la SATT Sud-Est. L’idée est de mettre en place une meilleure synergie pour faciliter l’incubation des projets qu’elle mature. Ce sera un des axes de travail dans les mois qui viennent avec le renforcement des projets sectoriels et l’aide au développement commercial. »

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